Une décision a été prise par le Ministre des affaires étrangères mi-septembre, selon laquelle les anciens passeports semi-biométriques en circulation ne seront plus valides à partir du 16 octobre 2017. Cette situation a perturbé certains Congolais de la diaspora. Ils trouvent que cette décision a été prise à la hâte, vu le dysfonctionnement des ambassades congolaises.
D’après un communique du Vice-ministre des affaires étrangères, Aggée Aje Matembo, “Les anciens passeports semi-biométriques ne seront plus valides dans toute la RDC à partir du 16 octobre 2017. Pour les Congolais de la diaspora s’ils veulent rentrer au pays, leurs passeports seront invalidés aussitôt arrivés au poste frontalier d’entrée en RDC. Il leur sera remis la photocopie de ces passeports invalidés pour leur permettre de demander le nouveau passeport biométrique.
Selon la Radio Okapi, le Vice-ministre des affaires étrangères qui a signé ce communiqué, dit prendre cette décision pour des raisons «d’uniformisation de l’identification des citoyens liés à des considérations sécuritaires». Ces passeports sont munis d’un composant qui contient les données relatives à l’état civil, la photo d’identité en format numérique ainsi que deux empreintes digitales. Lors de la demande, il est procédé à la prise des empreintes de huit doigts sachant que seules les deux empreintes les plus exploitables sont conservées.
Malgré cela, certains Congolais trouvent cette décision précitée. Les étudiants de la diaspora se plaignent de cette situation, disant ne pas avoir de réponse dans leurs ambassades. Certains étudiants Congolais au Kenya ont délégué leurs confrères à l’ambassade pour savoir de quelle manière ils obtiendront le nouveau passeport, a confié l’étudiante Lydie. Un mois s’est écoulé, ils attendent toujours sans réponse, a-t-elle montré la lenteur dans l’octroi de ce passeport.
Stéphanie Waleyirwe est aussi étudiante du Canada. Elle affirme le même sort des étudiants qui fréquentent différentes université du pays. Elle se dit être confuse vu que l’ambassade du Congo (RDC) au Canada est fermée depuis un certain temps, et les agents restent injoignables au téléphone. “Quelle horreur”, s’indigne-t-elle.
Sarah Sebuhire Tuza